A l’affiche du n°32 : The Divine Comedy
The Divine Comedy : la mélancolie comme sève première
Sa voix est grave, ses mélodies enchanteresses, le prince de la pop est de retour, avec un disque savoureux au nom aussi élégiaque qu’intriguant Rainy Sunday Afternoon. Et s’il y a beaucoup de mélancolie distillée ici, il ne faut jamais oublier que c’est la sève première des romantiques. Divine Comedy est de retour, et on savoure.
Vinyle & Audio : Vous avez commis un disque sous votre propre identité il y a deux ans (la bande originale de Wonka), puisque Divine Comedy et vous ne faites qu’un, pourquoi continuez sous ce nom de faux groupe et non en solo ?
Neil Hannon : Après le disque Regeneration (2001), je me suis effectivement posé la question, j’en avais assez du groupe. J’ai eu envie de faire d’autres choses, fait appel à des cordes sur le disque Absent Friends (2004), mais les musiciens vers qui j’allais n’étaient pas aussi bons que ceux dont je voulais me séparer : Joby Talbot, Miggy Barradas ou Rob Farrer. Et je suis resté avec eux. Il y a aussi le fait que lorsque je sors un nouvel album j’aime l’idée que les gens puissent
Vinyle & Audio : Dans ce nouveau disque, vous évoquez la peur de la mort dès la première chanson, « Achilles ».
Neil Hannon : Dès que j’ai lu ce poème de Patrick Shaw-Stewart, Achille In The Trench, ça a résonné en moi. J’avais une quarantaine d’années, lui était mort à trente ans à peine, et je pensais à ce bonus dont j’avais bénéficié. J’ai cinquante-trois ans aujourd’hui, c’est encore pire…
Album : Rainy Sunday Afternoon (DCR-PIAS)
Retrouvez les propos de Neil Hannon recueillis par Claude Barthélémy dans le 32e numéro de Vinyle & Audio, chez votre marchand de journaux préféré !