A l’affiche du n°33 : Jean Solé
Jean Solé : notre crumb à nous
Les fans de bande dessinée le vénèrent pour son travail dans Pilote et Fluide Glacial sans oublier Superdupont, les voyageurs pour le Guide du Routard et les mélomanes pour la quarantaine de pochettes de disques qu’on lui doit, de Marcel Dadi à Catherine Ribeiro en passant par Jimi Hendrix.
« Ma vie est un conte de fées. Quand j’étais petit, je dessinais comme un malade et je n’ai fait que ça toute ma vie. Je ne suis jamais allé au bureau, je ne me suis jamais retrouvé le matin coincé 0dans un embouteillage. »
Or donc, il était une fois Jean Solé, fils cadet de réfugiés espagnols qui voit le jour dans le Gers, en août 1948. Il a quinze ans et dessine déjà comme un cinglé quand son grand frère, pompier de service à l’Olympia, se voit offrir des billets pour assister à un spectacle. Nous sommes en février 1964 et le petit Jean, flanqué de sa sœur, se retrouve boulevard des Capucines. Au programme : Pierre Vassiliu, Sylvie Vartan, Trini Lopez et… les Beatles, quatuor de fées qui l’électrise. Six décennies plus tard, le souvenir de cette soirée est intact : « Ça a été un choc. Depuis, j’en parle souvent, comme avec Gotainer ou Antoine de Caunes qui y étaient : nous avons tous été marqués par ce moment. Les Beatles, c’était le charisme, l’humour et puis les cheveux. Évidemment, aujourd’hui, leur coupe fait un peu premier communiant mais nous, nous étions coiffés en brosse, c’est tout juste si on ne portait pas encore de culotte courte… »
Retrouvez Jean Solé et ses propos recueillis par François Julien dans le 33e numéro de Vinyle & Audio, chez votre marchand de journaux préféré !

A l’affiche du n°33 : Jean Solé
