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A l’affiche du n°28 : Airelle Besson

Airelle Besson : la trompette et la renommée

Grâce à un quatrième album en leader (Surprise !) et quatre-vingts collaborations, elle s’impose avec un jazz de chambre en trio (mais pas que) comme une figure éminente du jazz européen. Pourtant, la trompettiste Airelle Besson, digne héritière de Chet Baker, a, dans un premier temps, forgé sa réputation grâce à de prestigieuses collaborations transverses (Camélia Jordana, Youn Sun Nah) voire plus, avec les arrangements pour cuivres de l’album Love Letters de Metronomy. Frustrant ?

Airelle Besson : C’est un plaisir ! Je ne vis aucune frustration dans ma vie de musicienne ! Il s’agit de la satisfaction du partage ! On apprend des autres, des rencontres, enfin, c’est ça qui m’enrichit en tout cas ! J’ai longtemps envisagé d’intégrer Youn Sun Nah, que je connais depuis des années, dans mon quartet, mais elle vivait en Corée, et commençait à avoir des engagements un peu partout, elle était très prise. Alors nous nous sommes contentées de tisser des liens au gré des enregistrements de l’une et de l’autre. Elle m’a invitée sur son premier disque, et je lui ai rendu la pareille pour un projet symphonique. En ce qui concerne Camélia Jordana, nous nous sommes croisées dans un projet consacré à Chet Baker, un beau moment d’échange musical et humain… Sans oublier, pour l’occasion, Sandra Nkaké ! Pour ce qui est de Metronomy, c’est une longue et drôle d’histoire : leader et fondateur du groupe, Joseph Mount, était un ami d’enfance lorsque je vivais en Angleterre. Et des années plus tard, ma belle-mère m’a dit : « Tu sais, le petit garçon que tu connaissais a monté un groupe, et on va aller le voir en concert. Je crois qu’il joue dans un grand endroit. » Et en fait de grand endroit, c’était le Zénith ! Donc, j’ai revu le petit garçon, mais en grand, et à la fin du concert, il m’a proposé de faire les arrangements de son prochain disque. J’ai eu complète carte blanche, en particulier dans le choix du saxophoniste Thomas de Pourquery ou de Daniel Zimmermann (tromboniste de l’ultime combo de Claude Nougaro).

Retrouvez l’entretien d’Airelle Besson et Christian Larrède dans le 28ème numéro de Vinyle & Audio, chez votre marchand de journaux préféré !

A l’affiche du n°28 : Airelle Besson

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