Ce n’est que du rock’n’roll

“Fer de lance du rock dur, AC/DC est devenu le plus grand groupe de blues électrique du monde, capable de remplir les stades du monde entier d’amateurs de rock’n’roll !” 

Depuis cinquante ans, le groupe de hard rock australien se renouvelle inlassablement en utilisant les mêmes ingrédients savamment dosés, une recette d’alchimiste, maintes fois copiée, jamais égalée. Entre mélodies cinglantes, et groove martelé, il n’y a pas mieux pour se secouer qu’un bon vieux AC/DC. 

Chacun de leurs disques, ressemble quelque peu au précédent, comme les gares qui se succèdent le long d’une voie ferrée. Sûrement l’une des raisons de leur succès. Mais personne ne sonne comme AC/DC. Angus Young, l’éternel écolier, maître de sa guitare Gibson SG, a su donner au blues des aînés, une saveur festive, sexuelle, électrique et débridée, et endosser le costard de leader, de la locomotive à vapeur débridée AC/DC. Personne ne peut rester insensible aux riffs aiguisés, puissamment inventifs, ce qui n’est pas aisé quand on développe ses mélodies sur trois accords, et qu’on n’est pas les premiers à se les être appropriées. Fer de lance du rock dur, AC/DC est devenu le plus grand groupe de blues électrique du monde, capable de remplir les stades du monde entier d’amateurs de rock’n’roll, venus communier dans le plus noble des premiers degrés. Et ça tombe bien, après huit ans d’absence, AC/DC a décidé de rebrancher les amplis, charger les camions, et repartir en tournée, avec une escale française au cœur de l’été. À votre santé !

Retrouvez la saga AC/DC par Thomas Boujut dans le 24ème numéro de Vinyle & Audio, chez votre marchand de journaux préféré !

La saga AC/DC