Browse By

Matériel de légende : le juke-box

Le juke-box : la HI-FI du bar du coin

C’est une machine qui a fait rêver des générations entières, une boîte à musique magique. Et si on n’en trouve plus trop dans les bistrots, certains chérissent encore ces automates que Gainsbourg a si bien chantés. Voici l’histoire du juke-box.

DE LA MUSIQUE POUR QUELQUES SOUS

Tout au long du XIXe siècle les instruments de musique mécanique (boîtes à musique et automates) étaient réservés à la classe la plus aisée. Il fallut attendre 1885 pour qu’Auguste Lassueur invente les automates de gares que l’on allait également trouver dans d’autres lieux publics comme les cafés et qui, pour quelques sous délivraient pour tout un chacun des airs de musiques mécaniques sur fond de décor animé. Ce qui fait des automates de Lassueur les ancêtres des juke-box. Avec l’arrivée du rouleau, apparaissent dans l’espace public les « machines parlantes », curiosités de foires où pour quelques centimes le chaland pouvait écouter des chansons et même, parfois s’enregistrer. Il s’agit presque toujours de gramophones domestiques au prix alors très élevé (Edison, Pathé ou Paillard) qu’un bateleur fait fonctionner après paiement. Toutefois c’est en 1889 que l’on peut faire vraiment remonter l’histoire de ce que l’on appelle aujourd’hui le juke-box. Cette année-là, exactement le 23 novembre, Louis T. Glass et William S. Arnold présentent à San Francisco leur « Nickel-in-the-Slot-Player », le premier gramophone à rouleau avec monnayeur.

Retrouvez ce matériel de légende et 30 pages d’expériences et de tests de matériel hifi et nouveautés dans le 33e numéro de Vinyle & Audio, chez votre marchand de journaux préféré !

Matériel de légende : le juke-box

Matériel de légende : le juke-box